Kimya veut dire « sérénité», il est le premier magazine Afro, ouvert sur le monde et qui apporte la diversité manquante dans les magazines belges... Un magazine tendance, moderne, socio-culturel tourné vers le futur et la réalité de la mixité culturelle caractérisant la Capitale Européenne et les principales villes de Belgique.

mardi 19 avril 2011

Cilou Annys en cover du Kimya



Pour la première édition du Kimya, Cilou Annys, Miss Belgique 2010 qui s'est récemment engagée en militant contre la violence sexuelle des femmes est habillée par plusieurs créateurs internationaux africains. Ici en couverture avec une robe haute couture de la styliste sénégalaise Eva Gabarra...




vendredi 1 avril 2011

BOHO CHIC : nouveau Look Printemps 2011 d' IMAN Cosmetics.

La collection s'inspire des belles déesses gitanes, sensuelles avec une palette de couleurs qui combine des tons doux, romantiques à des reflets satinés aux bords...




Rhode Bath-Schéba Makoumbou expose au Canada

Rhode Bath-Schéba Makoumbou est née le 29 août 1976 à Brazzaville en République du Congo. Depuis sa tendre enfance, elle a été initiée à la peinture par son père, le peintre David Makoumbou. Elle s’est réellement engagée dans l’art à partir de 1989. À travers ses Œuvres, ce sont surtout les activités sociales de la femme africaine qui sont mises en valeur.

Dans les peintures à l’huile, elle peint généralement au couteau. La variété de ses toiles s’illustre dans un style nettement africain (à partir de l’art statuaire traditionnel), mais également influencé par les courants de l’art réaliste, expressionniste et cubiste.

Depuis 2002, Rhode Makoumbou a créé de nombreuses sculptures en matière composée (sciure et colle à bois sur une structure métallique) représentant les métiers des villages qui tendent à disparaître. Certaines ont plus de trois mètres de haut !

Elle se considère un peu comme une artiste archiviste de la mémoire sociale et culturelle de l’Afrique en général, et du Congo en particulier. Elle s’exprime souvent dans ses interviews sur le respect des notions idéologiques de l’identité et de la diversité culturelle. Elle a toujours accordé une grande importance à la question du sens dans l’art et du rapport entre l’artiste et son public.

À partir de 2003, Rhode a entamé une importante carrière internationale, et expose maintenant dans le monde entier.

pour plus ici

jeudi 24 mars 2011

LES RACINES BANTOUES DU LATIN.

Il a suffi de quatre mots, Kounta Kinté / Kambi Bolongo, pour qu'un descendant d'esclave noir
américain ( Alex Haley, auteur du best seller Roots ) retrouve ses racines en Afrique profonde deux siècles après l'arrachement de son ancêtre de sa terre natale ( la Gambie ).

C'est dire l'importance de la linguistique lorsqu'il s'agit de retrouver sa vraie identité. Ainsi des mots tels que " passion, salaire, élégance, monde, sacré, verve, samedi, lumière, école, colonie " découvrent, dans ce livre d'une remarquable érudition, leur origine africaine, via l'Orient ancien, le latin n'en ayant été que le vecteur dans la culture européenne.

"Bantou" est le terme générique choisi par l'auteur pour désigner près d'un millier d'idiomes parlés par 130 millions d'âmes peuplant le tiers de l'Afrique, sur un territoire s'étendant du Bénin à l'Afrique du sud. Dans ce livre , trois langues se posent en ambassadrices du bantou :
le Kikongo ( langue de l'auteur )
le Lingala
et le Swahili

Un savant français, François de Chasseboeuf, Comte de Volney, découvrant la négritude de l'Egypte au début du XIX ème siècle s'émerveille en ces termes :

" Quel sujet de méditation, de voir la barbarie et l'ignorance des Coptes, issus de l'alliance du génie profond des Egyptiens, et de l'esprit brillant des Grecs, de penser que cette race d'hommes noirs, aujourd'hui notre esclave et l'objet de notre mépris, est celle-là même à qui nous devons nos arts, nos sciences et jusqu'à l'usage de la parole..."

L'auteur a pris Volney au mot, c'est le cas de le dire, en apportant la preuve que l'Européen parle Africain sans le savoir.



Ainsi, Melo Nzeyitu Josias , l'auteur, défend la thèse selon laquelle le latin aurait puisé dans le lexique des langues bantoues, comme le Kongo. Le latin étant une langue morte, il explique qu’il élimine par là l’hypothèse que l’échange se soit fait au moment de la colonisation.

Selon lui, Lingua en latin et ndinga en kongo (les deux mots signifiant langue) sont des mots apparentés . Cet emprunt se serait effectué il y a très longtemps quand les Africains parlant le Bantou habitaient « dans des régions où se trouvaient les ancêtres des romains qu’on appelait les étrusques ». Sa thèse s'appuie sur des recherches savantes attestant d'une présence noire à cette époque (des siècles avant Jésus Christ) en Mésopotamie.

Il est aussi l'auteur du livre Jésus Christ l'Africain.

Les racines bantoues du latin (vendu 15 euros) à la librairie de l'Unesco, 7 place de Fontenoy à Paris.




mardi 8 mars 2011

A l'écoute du temps : Un voyage musical pour les enfants et les adultes !


Dalaka est un voyage musical en Afrique de l’ouest
Zaf Zapha (l’auteur), est un métis originaire de Guyane française. Il a deux enfants nés à Paris qui lui posent des questions du style :
« d’où on vient ? » ou « comment c’est là-bas ? ». Dans leur école, beaucoup d’enfants métissés et d’origines très variées se posent les mêmes questions. On constate un manque de compréhension et donc d’ouverture vis-à-vis de l’autre et de la différence. Pour tenter de leur apporter un début de réponse, Zaf va régulièrement avec eux à la médiathèque à la recherche des livres et des disques qui seraient susceptibles de leur parler. Mais le manque en la matière se fait vite sentir et au bout d’un moment, leur réaction se fait entendre :

« C’est nul, Papa !
- Ben oui, mais c’est comme ça.
- Nous on pourrait faire mieux. »

Et voilà comment, après avoir pris l’avis de ses enfants au pied de la lettre, Zaf s’est lancé dans ce projet de « voyage musical », qui mêle lecture, musique, culture et métissage. Le but de ses projets est simple : laisser à ses enfants un héritage culturel digne de ce nom !


Cet album puise ses racines dans l’Afrique occidentale. Il sera suivi d’un volume dédié au Maghreb et d’un troisième consacré aux musiques latines.

DALAKA nait ainsi, d’une rencontre : celles des enfants de diverses nations à l’origine du projet et des adultes.

DALAKA, en malinké, cela veut dire "Ouvre la porte". Et le précieux sésame, pour Zaf Zapha , c'est l’oreille prêtée à la richesse du mélange des cultures et des âges.

Talentueux musiciens, les enfants de DALAKA revisitent les chants et comptines traditionnelles de France et d’Afrique de l’Ouest, avec la participation exceptionnelle de grands noms de la musique africaine : Meiway, Fanta Mara Diabat, Diely Moussa Kouyat , Elisabeth Kontomanou…
Senzas, flutes peulh, guitares mandingues, percussions et balafons rythment cette univers musicale dans un esprit de créativité, d’authenticité et d’originalité.

DALAKA est mixé par Stéphane Caisson, réalisateur des albums de Cesaria Evora.

En vente à la Fnac



dimanche 27 février 2011

La griffe L.A.M.B de Gwen Stefani.






Le terme " griffe " est bien utilisé en ce qui concerne la chanteuse aux influences punk .
En effet, dans le milieu de la mode, L.A.M.B de Gwen Stefani s'affirme de saison en saison .
Pour ses deux dernières collections , on a retrouvé des tissus et des couleurs aux notes africaines !
Elle appose définitivement son style ! Une belle démonstration de chic , de glamour...





mercredi 23 février 2011

Black Diamond à la CINEMATEK.



" C'est une vieille histoire : auparavant on parlait de la traite négrière, aujourd'hui c'est simplement un business qui va de l'artisanat local au réseau organisé.
Le film tisse la toile d'un réseau anarchique et international de spéculation et de trafic de jeunes garçons africains, agissant sous l'égide du culte du football mondialisé. Des taudis d'Accra et d'Abidjan aux rutilants temples du sport financés par les pétrodollars, il nous mène sur la piste d'Ananse, l'araignée, figure ancestrale du folklore, qui ruse, trompe et manipule ses pairs.
Des familles entières sont prêtes à y sacrifier leurs seuls biens. Alors sur le marché des êtres humains, faute de trouver le diamant, l'or des fous fera l'affaire. "
Pascale Lamche recueille les témoignages de familles et de jeunes, démunis, déshérités, brisés par leurs rêves de football. Un documentaire réaliste, émouvant, fort, à la musicalité envoûtante.

Jeu 24.02.11 / 22:00 / FLAGEY - Studio 5
Ven 25.02.11 / 18:00 / FLAGEY - Studio 5
Sam 26.02.11 / 20:15 / FLAGEY - Studio 5


EDITO

L'Afrique, notre Muse…
Pour nous qui l'avons quittée, Continent bien aimé,
cette Terre aux parfums boisés, sauvages et tropicaux… Envoûtante pour ceux qui l'ont découverte, mystérieuse pour ceux qui la rêvent…

L'Afrique est belle... l’Afrique est Grande, Source intarissable de Richesse.
Ô de notre Afrique, beaucoup vient, les grands hommes du passé et du présent ont puisé et puisent encore leur énergie de sa Substance… Parfum d'exil et de nostalgie…
Explosion de joies et de larmes…


En effet, elle inspire … Dans la mode,Yves Saint Laurent l'a célébré, Marc Jacob, John Galliano, Jean Paul Gaultier
et d’ autres suivent la cadence.

A travers temps, à la plume ou au fusain, certains peintres, poètes, écrivains, romanciers... la magnifie et d'autres y dénoncent la cupidité du colonisateur...

Que dire de l‘art de Picasso ? Il évoque les mystères des masques africains des Maîtres de la Magie.

Cette richesse, ces rites ancestraux, ces multiples traditions culturelles se reflètent avant tout dans les âmes de ses enfants. De là sont issus des Prodiges … à tout les niveaux.
Des illustres comme Camara Laye, Aimé Césaire,George Lilanga, Miriam Makeba... Mais aussi énormement d’oubliés ou des méconnus.

Rejaillir à la lumière ce fruit de l'Afrique, ici dans la Capitale Européenne et mettre en avant la mixité culturelle résultante, cela dans une totale harmonie et dans la sérénité avec
un regard définitivement tourné vers l’avenir…

Kimya, paix et sérénité , se lance ce défi. Mettre en avant l’Hérirage Africain , l’écrire sur nos pages aujourd’hui.

Dans la mode, de plus en plus de jeune issus de la diaspora créent leur marque et collaborent avec de grandes maisons de Haute Couture Parisienne. Ainsi , nous vous invitons à découvrir et redécouvrir ces dignes héritiers.

Johannesbourg et New York deviennent aujourd’hui des capitales «phare» de la Mode Africaine peut être que demain
Bruxelles sera une escale...

Nous irons à la rencontre de «Grands» de la littérature et du cinéma africains, en passant par des découvertes et révélations artistiques.

Dans la politique belge comme dans la vie active, on retrouve des hommes, mais aussi de plus en plus des femmes issues de la diaspora.

Nous présenterons des portraits de la Présence Africaine à travers les générations .


Kimya

MIZANI PAR L'OREAL

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